Remparts romains de Grenoble dans l'Isère

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain Remparts romains

Remparts romains de Grenoble

  • 1-7 Rue Jean-Jacques-Rousseau
  • 38100 Grenoble
Remparts romains de Grenoble
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Crédit photo : Milky - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Gallo-romain, IIIe siècle

Patrimoine classé

Les remparts gallo-romains englobés dans les immeubles (vestiges) (cad. B 825, 805) : inscription par arrêté du 14 février 1957

Origine et histoire des remparts romains

Les remparts romains de Grenoble sont un monument historique de l'Isère, situé dans le centre historique de Grenoble, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Inscrit au titre des monuments historiques le 14 février 1957, ce vestige daté du IIIe siècle reste discret malgré un tracé bien documenté par les archives. Les restes se trouvent à l'angle de la rue Lafayette et de la rue de la République, dans une zone piétonne proche de la Halle Sainte-Claire. Visibles depuis la rue, ils se situent cependant à l'intérieur d'une propriété privée dont l'accès est fermé par une grille. Le site est desservi par les lignes A et B du tramway de l'agglomération ; la station la plus proche est Hubert Dubedout - Maison du Tourisme.

Jusqu'au IIIe siècle, la bourgade de Cularo était ouverte, puis les débuts des invasions entraînèrent l'édification d'un mur d'enceinte avant la fin de ce siècle. La construction, réalisée entre 285 et 293 sous Dioclétien et Maximien, forma une enceinte longue de 1,6 km ponctuée de trente tours semi-circulaires. Le rempart était entouré de fossés remplis d'eau et percé de deux portes : la porte Viennoise au nord, à l'emplacement de l'actuelle place Notre-Dame, et la porte Jovia ou « Traine » au sud, près de la place Grenette. Pendant treize siècles, les remparts subsistèrent en grande partie, avec deux extensions au Moyen Âge, et ils ne furent jamais attaqués au cours de cette période.

En 1963, des travaux liés à la construction d'un immeuble mirent au jour les bases de trois tours, qui firent ensuite l'objet de fouilles archéologiques. Des tessons découverts à l'extérieur du mur évoquent un possible dépotoir antique et les historiens pensent que des maisons furent adossées à l'enceinte. D'autres vestiges ont été mis au jour dans le centre ancien, notamment dans le parc du Jardin de ville, à proximité de l'Hôtel de Lesdiguières. La revue Gallia (tome 22, fascicule 2, 1964) publie des photographies des fouilles montrant le parcours des remparts entre la Halle Sainte-Claire et la rue Lafayette ; certains des vestiges présentés furent détruits lors de la construction d'un immeuble, seuls les éléments aujourd'hui visibles ayant pu être préservés.

Les ruines actuelles correspondent à une petite tour et à une courtine percée, à une date indéterminée, d'un passage voûté ; elles furent dégagées en 1963 à l'extrémité de la rue Lafayette, vers le passage Sainte-Claire. Ne dépassant pas cinq mètres de hauteur, elles occupent quelques dizaines de mètres carrés entre deux immeubles, à l'intérieur d'une propriété privée. La municipalité a par ailleurs implanté dans le sol de la ville de nombreux clous de bronze portant une inscription simple pour repérer l'ancien tracé romain. Pour aller plus loin, on peut consulter Maurice Mercier, Histoire des fortifications de Grenoble (1976), et Bernard Rémy et Jean-Pascal Jospin, Cularo Gratianopolis Grenoble (2006).

Liens externes